vendredi 14 février 2025

LES FRAC : UN IMBROGLIO ADMINISTRATIF, JURIDIQUE ET FINANCIER

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Dispositifs pilotes en ce territoire de non-sens et de non-droit qu’est l’art dit contemporain, les FRAC sont des petits royaumes du grand n’importe quoi, n’importe comment, à tous les points de vue, éthique, esthétique, juridique, etc …Les pires dérives gestionnaires et exactions artistiques y sont permises en toute impunité, car sans aucun contrôle extérieur.


Les conseils régionaux qui financent en grande partie leur problématique existence n’ont aucun droit de regard sur leur contenu artistique , leur fonctionnement et leur gestion, laissés à la seule autorité compétente ministérielle « décentralisée » en DRAC….Ces structures associatives au départ se sont transformées souvent en EPCC, Établissements publics de Coopération Culturelle, titre ubuesque ronflant permettant de mieux légitimer leur grand foutoir interne… IL serait temps, à ce point de vue, que chaque Région exige que sa Cour des Comptes fasse un bilan d’activité pour son FRAC .

Rappelons que les FRAC ont été conçus au départ comme fonds ou collections d’oeuvres dans chaque région. Ils devaient au départ copier le molèle FACLIM (Fonds d’art contemporain limousin) mis en place à la fin des années 70 par mon ami Jean Fraiseix, Maire D’Eymoutiers) . Ce fonds d’oeuvres d’artistes tant régionaux que nationaux devait alimenter toutes sorte d’expositions dans la région. Très vite ce vertueux modèle a été trahi, Fraissex a été viré comme un malpropre, les artistes « régionaux » non conformes aussi, priorité fut donnée au concetualo-bidulaire et aux produits internationaux. A ceci s’est ajoutée la construction de luxueux palais à l’achitecture avant-gardisme pour accueillir des expos et transformer les FRAC en MAC- Musées d’Art Contemporain.


L’argent donné aux FRAC, tant par l’Etat que par les régions, est donc passé pour sa plus grade partie dans la construction et l’entretien des luxieux locaux et en frais de fonctionnement… En même tant que s’amenuisaient les budgets d’acquisition pour l’enrichissement des collections…(Certains se félicitant cependant de cet heureux ralentissement des achats d’inepties.)

Il faudrait aussi parler de l’opacité de ces achats à prix fort dans de prestigieuses financial-galleries internationales :




IL faudrait aussi parler des commissions d’achat bidon, des réseaux de copinage avec les galeries subventonnées, les artistes alignés, les profs-artistes en écoles d’art, etc…
Bref, il n’est pas possible pour l’instant d’imaginer quelque solution que ce soit pour transformer ces marigots putrides que sont les FRAC en structures sensées et utiles pour l’art, les artistes et leur public.

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A chaque époque son art officiel ! Parfois l'artiste l'ignore, parfois il y adhère plus ou moins et, plus rarement, il s'y oppose ouvertement. Depuis un demi siècle, le principe des manifestations d'art contemporain change peu et reste toujours aussi obscur ! Toute forme d’objet, pour suivre l'idée de Marcel Duchamp, peut devenir artistique si le monde de l’art le présente comme tel, avec grands renforts de textes, souvent incompréhensibles, de théories toutes autant hermétiques et de marketing culturel en lien étroit avec les Institutions.