samedi 19 juillet 2025

Une économie radicale : supprimer le ministère de la culture

 

Budget 2026 : les annonces de François Bayrou

Le Premier ministre a dévoilé son plan de 43,8 milliards d'euros pour le budget 2026, qui prévoit notamment un gel des dépenses de l'Etat et une "année blanche" pour les prestations sociales et les retraites, afin de faire face à la "malédiction du surendettement" de la France.
Mais rien sur un symbole pourtant fort que constituerait une baisse des indemnités parlementaires par exemple.

"Le surendettement oblige le pays à emprunter tous les mois pour payer les retraites ou les salaires des fonctionnaires, c'est une malédiction qui n'a pas d'issue", a-t-il affirmé en précisant que chaque seconde, la dette de la France augmenterait de 5.000 euros.
L'objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l'an prochain. Le tout dans un contexte international, entre tensions commerciales et militaires, ce qui conduit à demander un effort additionnel pour la défense."L'Etat se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage en 2026 qu'en 2025, à l'exception de l'augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées". Une seconde règle serait le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite.

De la même manière, il a décidé d'une "année blanche" pour les prestations sociales. Certains retraités verront aussi supprimé leur abattement pour frais professionnels. Même gel pour les barèmes de l'impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée, ce qui reviendra à augmenter ces prélèvements.
Parallèlement, le Premier ministre a également proposé la suppression de deux jours fériés, pour doper l'activité qu'il juge insuffisante en France.

François Bayrou n’a pas oublié les substantielles économies à faire sur les nombreux opérateurs de l’État. Certaines agences de l'Etat vont être supprimées, d'autres vont voir leurs effectifs baisser pour un total de 1.000 à 1.500 suppression de postes.

Aujourd'hui, 91 milliards d'euros sont distribués à ces différents opérateurs.
On trouve parmi ceux-ci de grands établissements publics comme les universités ou Météo France, mais aussi des organismes inutiles ou aux compétences mal définies :
Business France, Atout-France, Office français de la biodiversité ; des agences et instituts tout autant obscurs : Institut national de l'origine et de la qualité, Agence de contrôle du logement social, Agence publique pour l'immobilier de la Justice...
Parmi les opérateurs à vocation culturelle certains, comme l'Opéra de Paris ou la Comédie française, ont déjà perdu respectivement 6 et 5 millions d'euros et le budget de la culture, après cinq années de hausse, se trouve réduit fin 2024 de 204 millions d'euros.

Mais d'autres économies, chiffrées cette fois non plus en millions mais en milliards, ne seraient pas pour autant impopulaires.

Des exemples factuels à mettre en oeuvre :
En 2022, le budget global des 22 Frac s'élevait à plus de 36 millions d'euros.
Pourtant ces Fonds Régionaux d'Art Contemporain constituent une source de dépense anachronique tant au niveau des personnels, que du non-sens des collections qui génèrent incompréhension du public et, surtout, une grande injustice pour une écrasante majorité de créateurs.
Les FRAC, voulus par un gouvernement de gauche, entérinés par un gouvernement de droite, ont contribué non seulement au discrédit de la gauche mais également à la détérioration durable de l'image de l'Art. L'art s’est coupé de la base populaire et laborieuse en devenant l'affaire, comme jamais auparavant, d'une classe extrêmement minoritaire.
Ces fonds régionaux d’Art Contemporain, créés à partir de 1982, ont acquis des oeuvres représentatives des courants significatifs, ou du moins considérés comme tels, de l’Art Contemporain. Les collections comportent donc une part très importante de créations conceptuelles avec une peinture figurative remarquablement et systématiquement absente.
Mais les temps et les mentalités changent, rien ne reste définitivement acquis !
Aujourd'hui, faute de moyen et de public, ces deux objectifs fondamentaux fixés initialement par le Ministère de la Culture pour les FRAC ne sont plus remplis, il semblerait donc logique, en saisissant l'opportunité du non remplacement des retraités (1982), d’envisager leur dissolution pure et simple.

Le Centre National des Arts Plastiques coûte toujours 11.2 M€ et l'Académie de France à Rome pas moins de 10.9 M€.
Une suppression de cette Académie, c’est-à-dire de la Villa Médicis, serait également salutaire au budget. En effet, cette Institution uniquement prévue pour accueillir les lauréats des Prix de Rome perdure, alors que la distinction des Prix de Rome a été abandonnée depuis 1968.
La nomination de directeur de la Villa Médicis se fait par décret du chef de l’État, celle-ci offre des opportunités de reclassement, ce qui peut expliquer que même devenue depuis longtemps inutile et sans objet, la suppression de la Villa ne figure pas à l'ordre du jour, pas plus que sa vente ou sa restitution aux italiens.

Bien entendu, toute décision ne serait pas sans conséquence pour des milliers de fonctionnaires réduits plus ou moins au reclassement, et pour les quelques collectionneurs spéculateurs ou les rares artistes vivant de subvention ou de commande d’Etat. Mais à bien réfléchir, ces propositions de réforme ou suppression rétabliraient justice et équité sociale, mais aussi et surtout impartialité du marché, avec les indispensables économies recherchées par la France.

Une économie radicale : supprimer le ministère de la culture. Un simple secrétariat d'état suffirait.

Les inspecteurs de la création adorent ce tas de l’artiste Erez - Eva Taulon - Matthiew Mac Calin - Nicolas Boulard, la Cuvée FRAC Alsace
Les inspecteurs de la création adorent ce tas de l’artiste Erez - Eva Taulon - Matthiew Mac Calin - Nicolas Boulard, la Cuvée FRAC Alsace
Les inspecteurs de la création adorent ce tas de l’artiste Erez - Eva Taulon - Matthiew Mac Calin - Nicolas Boulard, la Cuvée FRAC Alsace
Les inspecteurs de la création adorent ce tas de l’artiste Erez - Eva Taulon - Matthiew Mac Calin - Nicolas Boulard, la Cuvée FRAC Alsace

Les inspecteurs de la création adorent ce tas de l’artiste Erez - Eva Taulon - Matthiew Mac Calin - Nicolas Boulard, la Cuvée FRAC Alsace

Wedge" Il ne s'agit pas ici d'un simple canular mais bien d'une oeuvre d'art acquise par un Fond régional d'art contemporain !

Wedge" Il ne s'agit pas ici d'un simple canular mais bien d'une oeuvre d'art acquise par un Fond régional d'art contemporain !




vendredi 18 juillet 2025

CATTELAN AU CENTRE POMPIDOU-METZ : ULTIME IGNOMINIE


La Banane de Cattelan à 6,2 millions de dollars. Plus que jamais, le musée fait l'oeuvre !
Un homme qui dit s'appeler Peter a décroché la banane, l'a épluchée et l'a mangée !

Les faits se sont déroulés samedi vers midi. Un homme qui dit s'appeler Peter a décroché la banane de l'œuvre conceptuelle Comedian, de Maurizio Cattelan, exposée au Centre Pompidou-Metz dans le cadre de l'exposition Un Dimanche sans fin. Il s'agit d'un véritable fruit scotché sur un mur et régulièrement changé. L'individu qui dit être choqué que cette œuvre soit estimée à 6,2 millions de dollars a décroché le fruit, l'a épluché et l'a mangé.
https://www.republicain-lorrain.fr/ 18 juil. 2025 à 08:04

Quelques commentaires :

eanlucstz 19.07.2025 | 09h12
L'Art à ce niveau devient une débilité sans nom, cela me fait penser aux toiles de tente exposé sur la Porte des Allemands il y a quelques années, dans un pays en pleine dérive comme l'est la France rien d'anormal ! Certains élus messins qui ont su critiquer les dirigeants du Moselle Open (dont ce sera la dernière édition cette année grâce à eux) ne disent rien sur cette "œuvre" pourtant le centre Pompidou est financé par qui ?

andrefocosi 19.07.2025 | 06h50
C'est pas grave il va en recoller une autre vu la valeur que prend une simple banane collée par un artiste. Je trouve cela complètement lunaire de donner une telle valeur à une simple banane.Vu le prix d'un kg de bananes, cela ne fera pas un énorme trou dans le budget du centre Pompidou.

pseudosansansnom 18.07.2025 | 16h20
"estimée à plusieurs millions de dollars"
Avec cette argent, l' "artiste" pourrait en faire don aux enfants qui ont faim dans les Pays pauvres...

rschneider5722 18.07.2025 | 13h57
Et dire que l’on apprend aux enfants à ne pas gâcher la nourriture !

Emmanuel 18.07.2025 | 10h49
Cet homme est un génie de l'art contemporain. Un peu comme l'enfant qui, alors que tout le monde voulait être roi, a fini par voir que le roi était NU.
Cet autre homme qui a croqué la banane est également artiste et sa cote est au moins le double de l'œuvre en question. Bravo les artistes !

De : Nicole Esterolle <nicole.esterolle@yahoo.fr>
Envoyé : samedi 7 juin 2025 18:51

UNE CRUELLA D’ENFER À LA DIRECTION DU CENTRE POMPIDOU-METZ
CATTELAN, ULTIME IGNOMINIE D’UN SYSTÈME EN PHASE TERMINALE
Par Nicole Esterolle

Pour fêter son 15e anniversaire, le Centre Pompidou-Metz expose des centaines d’oeuvres du centre Pompidou-Paris, mélangées à celles du financial-artist contemporain Maurizio Cattelan. Celui-ci a conçu et muri depuis longtemps l’événement, en complicité avec son amie Chiara Parisi, directrice du centre, qui a mis a sa disposition la collection du Musée pour y faire ses choix en toute liberté.

Chiara fait partie de la petite trentaine de hauts fonctionnaires de l’art contemporain d’Etat, parfaitement interchangeables dans un jeu de chaises musicales des plus cocasses, entre la Villa Arson, l’ENSBA de Paris, le Palais de Tokyo, la Villa Médicis, le Consortium de Dijon, etc. Ils tiennent fermement les manettes d’un appareil, sans direction bien localisable et échappant à la tutelle des Ministres qui passent. Ils y promeuvent depuis des années la même centaine d’artistes agréés par les circuits institutionnels et les réseaux spéculo-financiers : les incontournables Lavier, Buren, Hyber, Calle, Abramovic, Mosset, Lévèque, Mac Carthy...

La pétaradante Chiara, elle, s’était signalée en invitant l’exquis Claude Lévèque à mettre en scène les ruminants venus du Plateau de Millevaches voisin dans la nef du Centre d’art de Vassivière, qu’elle dirigeait alors. Elle a par ailleurs travaillé pour la Fondation de Mr Carmignac, condamné récemment pour fraude fiscale et blanchiment. Elle a transformé ensuite avec Mac Carthy, les salons de la Monnaie de Paris en chocolaterie, d’où sortaient à la chaine des Pères Noël. Est-ce grâce à Chiarra que La Monnaie de Paris aujourd’hui ne veut plus entendre parler d’art contemporain ?
Va-t-on pouvoir, toujours avec Chiarra, redresser la fréquentation catastrophique de l’appendice pompidolien lorrain ?
Les politiques locaux de tous bords gratifient l’établissement de la coquette allocation de 15 millions d’euros par an, répartis entre ville de Metz, Agglomération de Metz Métropole et Région.
Pourtant un informateur local rapporte :
"J’y suis allé deux fois cette année avec des amis, un dimanche d’avril et un dimanche de juillet, j’ai pu alors estimer le public à une petite centaine de personnes. Le lundi de la Pentecôte, il y a eu 2 entrées payantes d’après un employé du Centre. En retirant 52 jours de fermeture et les périodes d’installation d’exposition, cela fait tout de même un confortable coût par visiteur".


DIALOGUE AVEC UNE BANANE

Quand on voit le "dialogue" ainsi installé, entre les oeuvres à valeur patrimoniale et la banane scotchée aux cimaises de Maurizio Cattelan, on pense qu’il s’agit là du dernier spasme d’un appareil institutionnel pourri jusqu’à l’os par un demi-siècle d’effets conjugués de cynisme, de barbarie intellectuelle, de délire déconstructif ; de l’ignorance et du mépris de l’art caractérisant les tenants de cet appareil payé par nos impôts, caractérisant aussi les médias de la bien-pensance progressiste qu’illustre parfaitement certains articles du Monde.
Le spectaculaire, l’obscène, la provocation se conjuguent ici pour tenter de booster une fréquentation du musée de plus en plus misérable, au nombre de visiteurs quotidien bien inférieur au nombre d’employés.
Ce type de "dialogue" et de détournement, accaparement et parasitage du patrimoine par l’art contemporain, est une pratique courante et de plus en plus répandue. On occupe les châteaux, les églises, les chapelles, le places publiques. Jeff Koons est invité au MUCEM pour dialoguer avec les œuvres du Musée des arts et Traditions Populaires. On fait de l’entrisme dans les collections muséales. On place un bidule du décolonialiste Abdessemed à côté du retable sacré d’Issenheim… Grâce à ce "dialogue" entre patrimonial et contemporain, on peut tout se permettre sans regret, sans remord, sans honte.

C’est une caractéristique déplorable des programmations muséales héritée de l’âge d’or de l’Art du Contemporain : consacrer les valeurs déjà établies. Mais avec l’art spéculatif contemporain – spéculatif aux deux sens : intellectuel et marchand, la confusion va jusqu’à la collusion.
Il faut dire qu’on encourage fiscalement les riches de ce monde à se tresser des couronnes en ouvrant leurs musées et fondations et en les laissant prendre le pouvoir dans les institutions, autant que dans les salles de vente. Avec la paire Pinault et Arnault, la France ne se grandit pas à cet égard. Leur Koons monte en cote grâce aux expositions en lieux publics prestigieux, ou leur Buren à rayures sur sacs LVMH. Comme quoi on peut comme Bernard Arnault, maudire les impôts et couvrir cette inculture civique d’un vernis d’ongle démesuré.

Le Centre Pompidou parisien fermant pour travaux, la directrice de son annexe lorraine a eu l’idée d’inviter Cattelan à choisir 400 pièces du fond muséal autour d’un thème original, "Un dimanche sans fin". Certes la directrice de l’institution, Chiara Parisi, Italienne comme lui, l’apprécie depuis longtemps mais ce goût et cette complicité, de la part de quelqu’un qui a pour mission de nous proposer l’art vivant, posent un sérieux problème sur sa nomination.

L’ineptie satisfaite de Maurizio Cattelan !
Parmi les choix de Cattelan : le pape Jean-Paul II renversé par un météorite, grandeur nature en résine, une acquisition de François Pinault, qui fit sa célébrité. Un buste de Hitler émergeant d’un parquet. Plus récemment, Comedian, c'est-à-dire sa Banane scotchée qui a défrayé la chronique ; achetée aux enchères pour devenir le fruit le plus cher mangé au monde.
Le plus consternant n’est pas le malin, mais ceux qui l’encensent.
De même qu’en politique le plus affligeant n’est pas tant l’élu que ceux qui l’ont élu ; de même ce qui nous fait baisser les yeux sera de lire les commentaires de ceux qui trouvent leur compte aux hochets de Cattelan.
La responsable du musée a tenu à faire savoir que Maurizio n’a pas compté ses jours pour endosser la responsabilité de choisir des œuvres dans le stock Pompidou.
Et le sémillant, pas bête, puisqu’on l’invitait à mêler ses créations aux œuvres qu’il choisirait, a vite sélectionné le prestigieux "mur André Breton". C’est une élémentaire tactique de ces amuseurs que de bien choisir.
Le problème reste que les intellectuels commentateurs sont les premiers à signaler ces hauts faits, tête baissée.



De : Marc VERAT <m_verat@live.fr>
Envoyé : dimanche 8 juin 2025 00:10
À : Nicole Esterolle <nicole.esterolle@yahoo.fr>
Objet : RE: CATTELAN AU CENTRE POMPIDOU-METZ : ULTIME IGNOMINIE

A chaque époque son art officiel ! Parfois l'artiste l'ignore, parfois il y adhère plus ou moins et, plus rarement, il s'y oppose ouvertement.

Il faudrait, comme riposte contre-culturelle, pouvoir "infiltrer" un lieu très officiel d'exposition ? Le moment serait peut-être opportun...
Existe-t-il quelques possibilités et quelles en seraient les conditions ?

La fermeture complète du Centre Pompidou est annoncée pour la fin septembre 2025. Le déménagement des œuvres devrait s’achever en décembre 2025, avant un début des travaux fixé au mois d’avril 2026. Le chantier devrait durer 5 ans, avec une réouverture du Centre prévue en 2030.
Le Pavillon français de la Biennale d'art de Venise sera entièrement fermé au public durant les travaux. Il rouvrira ses portes fin 2026.
Jusqu'à présent ce lieu resta un inconditionnel de la mise en scène et des installations. La représentation d'après-guerre, pour suivre fidèlement la voie de l'art dit contemporain, marque une abstraction croissante de la peinture, qui devient minimaliste, et finira par disparaître en 1993 avec l'Espace Raynaud.

Mais les temps changent, rien n'est définitivement établi !

Le moment serait sans aucun doute venu d'occuper un espace prestigieux, afin de présenter un "Retour vers la Peinture" ?
Ledit "Retour", au sens large, s'appuierait sur l'esprit des créations montrées dans la Gazette de Nicole, sans oublier pour autant d'autres aspects de la figuration. La peinture décorative, c'est-dire-dire abstraite, serait volontairement écartée.
Cette rupture, si tant est qu'elle puisse avoir lieu, et obtenir les incontournables soutiens politiques ou autres, constituerait alors un réel événement susceptible de retenir l'attention de critiques et journalistes, trop souvent influencés par la pensée dominante.



Marcel Duchamp, Porte-bouteilles 1914 - Achat, 1986, Centre Pompidou

L'objet original, aujourd'hui disparu, portait une inscription dont l'artiste prétendait ne pas se souvenir, témoin de la désinvolture qui entoure l'élaboration du readymade. Duchamp scelle ici le choix du hasard et de l'importance du n'importe quoi !
En 1914, Marcel Duchamp acquiert au Bazar de l’Hôtel de Ville un porte-bouteille et il écrit à sa sœur quelque temps plus tard afin de lui demander d’exécuter sa démarche artistique :
« Prends pour toi ce porte-bouteilles, j’en fais un readymade à distance. Tu inscriras en bas et à l’intérieur du cercle du bas, en petites lettres peintes avec un pinceau à l’huile en couleur blanc d’argent, l’inscription que je vais te donner ci-après et tu signeras de la même écriture comme suit : Le Hérisson d’après Marcel Duchamp ».
Le ready-made : un objet ordinaire promu au rang d’œuvre d’art par la volonté de l’artiste est né.

Rechercher dans ce blog

A chaque époque son art officiel ! Parfois l'artiste l'ignore, parfois il y adhère plus ou moins et, plus rarement, il s'y oppose ouvertement. Depuis un demi siècle, le principe des manifestations d'art contemporain change peu et reste toujours aussi obscur ! Toute forme d’objet, pour suivre l'idée de Marcel Duchamp, peut devenir artistique si le monde de l’art le présente comme tel, avec grands renforts de textes, souvent incompréhensibles, de théories toutes autant hermétiques et de marketing culturel en lien étroit avec les Institutions.