mercredi 19 novembre 2025

Feu le Centre d'art de Pougues et l'école d'art de Valenciennes

Que penser des écoles des beaux-arts en France ?

La France compte 12 écoles nationales supérieures d’art (ENSA), dont l' École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (ENSBA), fondée en 1648.
À côté de ces ENSA, on trouve environ 34 écoles supérieures d’art et de design (ESAD) territoriales publiques.
En tout, on recense près de 84 établissements d’art en France, couvrant des disciplines allant des beaux-arts traditionnels à la création numérique.

Les principales critiques
Sous-financement et fermetures : plusieurs écoles sont menacées par des coupes budgétaires. L’ESAD de Valenciennes a par exemple annoncé sa fermeture définitive en 2025, et d’autres établissements publics craignent le même sort.
Inégalités territoriales : les grandes écoles parisiennes (ENSBA, ENSAD) bénéficient d’une visibilité et de ressources supérieures, tandis que les écoles régionales peinent à maintenir leurs activités.
Débouchés incertains : Le marché de l’art reste précaire. Beaucoup d'étudiants doivent compléter leur parcours par des expériences professionnelles ou se tourner vers l’enseignement, la médiation culturelle ou le design.
Tensions pédagogiques : certains reprochent aux écoles de rester trop centrées sur l’expérimentation libre, sans assez de formation technique ou professionnelle. D’autres estiment au contraire que la liberté créative est leur force, mais qu’elle n’est pas suffisamment accompagnée par un soutien à l’insertion professionnelle.
Manque de reconnaissance institutionnelle : les écoles d’art sont souvent considérées comme marginales dans l’enseignement supérieur, ce qui fragilise leur position face aux universités ou aux écoles privées.

Les débats actuels
Les Assises nationales des écoles d’art et de design de Marseille, début novembre 2025 (1), ont mis en lumière les enjeux : égalité des chances, conditions d’enseignement, et avenir de la création artistique dans un contexte de crise.
La ministre de la Culture a évoqué la possibilité de fermer certaines écoles jugées « en situation de crise », ce qui a provoqué un choc dans le milieu.
Les directeurs et enseignants insistent sur la nécessité de repenser l’enseignement artistique à l’horizon 2050, en intégrant davantage les enjeux numériques, écologiques - on se demande bien le pourquoi de l'écologie - et sociaux.
En résumé
Les écoles des beaux-arts en France restent des lieux de création et de liberté artistique, mais elles souffrent de fragilités structurelles : financement insuffisant, manque de reconnaissance académique, et insertion professionnelle difficile. Leur avenir dépendra de leur capacité à se réinventer et à mieux articuler expérimentation artistique et réalités socio-économiques.

1/ Communiqué de presse – Assises nationales des écoles d’art et de design 2025 à Marseille
L'ANdÉA réaffirme la force, la responsabilité et les valeurs du service public de la création.
Plus qu’une conférence, plus qu’un état des lieux, Demain l’école d’art : horizon 2050 est une déclaration d’urgence, une invitation à la mobilisation de l’intelligence collective.

Les Assises nationales des écoles d’art et de design 2025, organisées à Marseille par l’ANdÉA (Association nationale des écoles supérieures d’art et design publiques) en partenariat avec l’ANÉAT (Association nationales des écoles d’art territoriales de pratiques amateurs) et l’APPÉA (Association nationale des prépas publiques aux écoles supérieures d’art), représentant l’ensemble de la filière de l’enseignement artistique, ont réuni pendant trois jours plus de 500 participant·es : étudiant·es, enseignant·es, technicien·es, directeurs et directrices, personnels administratifs, bibliothécaires, artistes, chercheur·euses, élu·es, partenaires institutionnels et représentant·es des ministères.
Ces rencontres ont été l’occasion d’un dialogue riche, passionné, intense, parfois vif, avec le souci de la justesse et de la lucidité, toujours au service d’une pensée pour l’avenir du service public de l’enseignement artistique. Les nombreuses voix qui composent nos écoles s’y sont exprimées, illustrant la vitalité, la pluralité et la force critique d’un réseau profondément attaché à ses missions d’intérêt général. Les échanges ont réaffirmé avec force que les écoles d’art et de design sont des espaces irremplaçables de liberté d’expression, de création et de pensée critique sur l’ensemble du territoire. Dans un monde où ces libertés sont attaquées, parfois violemment remises en cause, il est plus que jamais nécessaire de préserver et défendre ces lieux d’expérimentation et de transmission, au cœur de la vie démocratique et culturelle.

L’ANdÉA appelle à un engagement des tutelles pour garantir des moyens à la hauteur des missions de ces établissements, dont la fragilisation économique met en péril la pérennité et la qualité du service public de la création.
L’événement a été profondément bouleversé par la diffusion d’une liste anonyme circulant sur les réseaux sociaux, dans le sillage d’Art Basel Paris, visant plusieurs personnalités du monde de l’art et des écoles. Ce contexte a abouti à l’annulation d’une table ronde. Cette situation a suscité une vive émotion parmi les participant·es et a soulevé la nécessité de la liberté du débat démocratique, sur des sujets de première importance pour les étudiant·es comme pour l’ensemble de la communauté des écoles d’art, dans le respect des personnes et de leurs diversités.
L’ANdÉA condamne avec la plus grande fermeté toutes les formes de violences et de discriminations, et reconnaît leur caractère structurel au sein du monde de l’art et de l’enseignement, comme dans la société tout entière. Ces violences exigent des réponses collectives, durables et responsables, fondées sur l’écoute, la formation, la prévention et la justice.
L’ANdÉA réaffirme son engagement à lutter sans relâche contre les violences sexistes, sexuelles et morales, à soutenir les victimes, à mettre en œuvre des dispositifs légaux et respectueux des personnes concernées et à refuser toute démarche qui s’apparenterait à un tribunal parallèle. L’ANdEA entend les colères tout en travaillant à garantir des règles communes, gages d’un sérieux plus que jamais nécessaire ; elle appelle les tutelles à un travail urgent et efficient pour que les écoles de l’enseignement supérieur Culture soient dotées d’accompagnements et d’outils structurels et financés.
La parole étudiante s’est exprimée avec force et engagement militant. Certain·es ont fait part de leur déception de ne pas avoir eu suffisamment d’espace dans les discussions et les assemblées. L’ANdÉA entend cette critique et en prend acte.
Nous comprenons et affirmons la nécessité de repenser, dès à présent, les formes de participation étudiante au sein de notre association. L’avenir du service public de la création ne peut se construire sans la voix de celles et ceux qui y apprennent, y vivent et y expérimentent.

Après la fermeture de trois écoles supérieures d’art, à Rueil-Malmaison en 2011, à Perpignan en 2016 et à Valenciennes en juin 2025, il faut sans tarder protéger un modèle fragilisé et rappeler la contribution essentielle de la création au bien commun.
Ouvrir la réflexion sur l’avenir de la création
Pour Ulrika Byttner, co-présidente de l’Andéa et directrice de l’École supérieure d’art et design Le Havre-Rouen, ces Assises marquent un tournant. « Nous voulons réfléchir à l’initiation artistique dès l’enfance et à la formation tout au long de la vie », explique-t-elle lors d’une conférence de presse donnée mi-octobre.
Une vingtaine de tables rondes rythment les débats, autour de grands thèmes : enseignement de la création, égalité des chances, conditions de travail des artistes et des designers. L’objectif est clair : bâtir une politique durable pour l’enseignement public de l’art et du design à l’horizon 2050, dix ans après les précédentes Assises organisées à Lyon en 2015.

Un contexte tendu pour les écoles d’art publiques
Ces discussions interviennent alors que le climat reste préoccupant. En juin 2025, l’École supérieure d’art et de design de Valenciennes — institution bicentenaire — a dû fermer, faute de financement. Deux autres écoles avaient déjà disparu à Rueil-Malmaison et à Perpignan, respectivement en 2011 et 2016.
« L’intérêt des jeunes pour nos formations explose, mais nos capacités d’accueil stagnent », note Ulrika Byttner. Les écoles doivent faire face à une hausse massive des candidatures sans moyens supplémentaires. Dans le même temps, l’enseignement privé gagne du terrain, rendant encore plus urgente la défense d’un service public de qualité.
Une filière en quête de stabilité et de reconnaissance
Bernhard Rudiger, vice-président de l’Andéa et professeur aux Beaux-arts de Lyon, souligne « un besoin croissant dans la société, notamment pour des cours du soir et des formations accessibles ». Mais l’équilibre financier des écoles reste fragile.
L’Andéa, qui regroupe environ 12 000 étudiants, veut clarifier les relations entre l’État et les collectivités, souvent sources de tensions budgétaires. Parmi les enjeux : garantir l’égalité des chances dans un système où certaines écoles accueillent jusqu’à 70 % de boursiers, et anticiper le vieillissement du corps enseignant.
Un signal d’alarme pour l’enseignement artistique
Les organisateurs des Assises appellent à définir un schéma directeur ambitieux et partagé, capable de dépasser les blocages actuels : diversité des statuts, sous-financement, absence de cadre national et inégalités de traitement.
Ces quatre journées marseillaises sonnent comme un avertissement pour une filière trop souvent sous-estimée. « Nos écoles des Beaux-arts ne peuvent plus couvrir leurs dépenses. Nous faisons face à une situation critique », conclut Bernhard Rudiger. Le défi : garantir la survie et la reconnaissance d’un enseignement essentiel à la vitalité culturelle du pays.

 Publié par education-programme 21 Mars 2025 à 05:01 AM

Les élèves de la Villa Arson accrochent leurs oeuvres

Les élèves de la Villa Arson accrochent leurs oeuvres


« Les projets d’enseignement sont conçus en partenariat avec de nombreuses structures publiques et privées – musées, centres d’art, festivals, scènes nationales, théâtres, fondations...
En plus de l’accès aux ateliers de production et d’expérimentation et aux galeries d’essais, la Villa Arson (une école d'art) offre à ses étudiants la possibilité de connaître toutes les modalités de la vie de l’œuvre d’art : de sa conception à sa production, des méthodes et des techniques de son exposition jusqu’à sa diffusion et à sa médiation. L’étudiant a ainsi un premier contact avec les autres métiers liés à la création artistique : le commissariat d’exposition, la régie et la production, la médiation culturelle, etc.
Aujourd’hui, l’établissement met en place plusieurs dispositifs d’accompagnement de l’étudiant vers l’après-diplôme, dont un workshop en régie et installation d’expositions, un programme de rencontres sur les aspects administratifs du quotidien de chaque artiste ou encore une exposition spécifiquement dédiée aux diplômés de la Villa Arson. »

Comme on le voit ici, les Ecoles des Beaux-Arts publiques en France sont un outil essentiel de perpétuation du grand délire de l’art « contemporain » d’Etat, qui relève plus de la psychiatries que de l’art ou de la culture.
Ces écoles ont un très très gros problème existentiel.
En effet, les collectivités locales qui les subventionnent à 81 % n’ont pas leur mot à dire… Ceci n’étant qu’une des moindres absurdités caractérisant ces établissements toxiques pour notre belle jeunesse et coutant très cher en argent public.

Quant à la « préparation au monde du travail » parlons -en ! C’est encore dans l’ordre du délirant déni de réalité. Car on sait bien que la plupart des diplômés ont plus de chance d’être caissier de super-marché, qu’artiste professionnel, après une période d’assistanat où l’appareil institutionnel les trimbale de résidences en résidences, entrecoupée d’expos en galeries municipales subventionnées, de Centres d'art, sans autre public que celui de l’entresoi cultureux local.

Nicole Esterolle


C'est l'un des objectifs fondamentaux de l'enseignement à l'école de Beaux-arts de Nice, dite Villa Arson C'est exactement ce qu'on voit sur l'image jointe au communiqué de presse intitulé " V...

La réouverture après travaux du Centre Pompidou, prévue dans cinq ans, coïncidera à n'en pas douter à de grands changements concernant le petit monde de l'art contemporain.
Déjà, avec de nouvelles autant que nécessaires orientations budgétaires, sans parler d'une mentalité et des appréciations forcément différentes après 50 ans d'un véritable diktat d'art dit contemporain ; rien n'est définitivement acquis, heureusement...
Après l'Opéra, la Comédie Française, c'est aujourd'hui le tour des radios et télévisions d'Etat de voir leur enveloppe très sensiblement diminuer. D'ailleurs France Info a débuté hier matin un mouvement de grève.
Quant aux débouchés professionnels des étudiants en art, effectivement, n'en parlons pas ! Les Frac n'achèteront plus et certains même, profitant des départs en retraites des fonctionnaires dédiés, fermeront. Idem pour les Centres d'art et la fermeture de celui de Pougues-les-Eaux ne constituera plus une exception.
De : Nicole Esterolle <nicole.esterolle@yahoo.fr>
Envoyé : vendredi 21 mars 2025 10:51
À : Marc VERAT <m_verat@live.fr>
Objet : Feu-le-centre-d-art-de-pougues.html

Bonjour Marc
pourriez-vous faire un texte sur la décrépitude des FRAC, leur disparition proche, faute d'argent de l'Etat, de public, de crédibilité, etc
Amicalement
Pierre Souchaud

Bonjour Pierre,
Je vous renvoie à quelques extraits de mon texte de 1996 : pages 5 à 19 et à l'avis de P. Giry-Laterrière, Chef de Cabinet de J. Toubon, ministre de la Culture à l'époque.

https://web.archive.org/web/20220208150514/https://verat.pagesperso-orange.fr/la_peinture/kant5.htm

https://web.archive.org/web/20220208150530/https://verat.pagesperso-orange.fr/la_peinture/kant6.htm

https://web.archive.org/web/20220208150532/https://verat.pagesperso-orange.fr/la_peinture/kant13.htm

https://web.archive.org/web/20231002150621fw_/https://verat.pagesperso-orange.fr/polemic.htm

CERTAINES INSTITUTIONS ONT- ELLES ENCORE UN AVENIR ?

"Ces fonds régionaux d’Art Contemporain, créés à partir de 1982, pour suivre la décentralisation mise en place par le gouvernement, vont se trouver inéluctablement confrontés aux problèmes d’espace, d’achat et de conservation des oeuvres (1).
Conformément à leurs statuts, ces institutions publiques ont acquis des oeuvres représentatives des courants significatifs, ou du moins considérés comme tels, de l’Art Contemporain. Ainsi, les collections comportent une part très importante d’oeuvres minimalistes et conceptuelles ou inscrites dans la postérité de ces tendances, avec une peinture figurative remarquablement et systématiquement absente.
Très souvent ces recherches conceptuelles, concrétisées par des « installations », affectionnent les compositions à base de matériaux et objets de récupération et elles n’ont guère de soucis quant à leur durabilité puisqu’elles peuvent être constituées de papier, de végétaux, de chiffons (2)...
En outre, on observe que certaines présentent l’inconvénient d’être à la fois encombrantes et d’une manipulation délicate. Le transfert de ces créations se trouve en conséquence malaisé et le volume non négligeable qu’elles occupent rend les espaces d’expositions et de réserves, mis à la disposition par les Régions, déjà proche de la saturation.

Ces constatations appellent plusieurs remarques en contradiction avec les deux objectifs fondamentaux fixés par le Ministère de la Culture pour les FRAC, à savoir : l’acquisition et la diffusion des oeuvres auprès du grand public ?
- L’acquisition des oeuvres, faute de moyens et d’espaces se raréfie. Il faut gérer la collection, les directeurs devenant de fait des conservateurs. L’essentiel du budget étant désormais réservé au fonctionnement.
- La diffusion dans différents lieux, par la nature même des oeuvres, est coûteuse, souvent compliquée, et surtout ne touche qu’un public pour le moins restreint.
- La conservation s’avère aléatoire, ce qui paraît ennuyeux lorsque l'on a pour ambition de constituer un patrimoine.

Les fonds régionaux sont gérés par des associations loi 1901 dont les buts (acquisition-diffusion) s’avèrent donc de plus en plus difficiles à respecter. Aussi, se trouvant à terme dans l’incapacité d’atteindre leurs objectifs, il semble nécessaire et logique d’envisager la dissolution pure et simple de ces associations et par voie de conséquence de prévoir la disparition des FRAC."

Aujourd'hui en 2025, avec de nouvelles autant que nécessaires orientations budgétaires nationales, sans parler d'une mentalité et des appréciations forcément différentes après 50 ans d'un véritable diktat d'art dit contemporain, l'Opéra, la Comédie Française, les radios et télévisions d'Etat voient leur enveloppe octroyée directement par le ministère de la Culture très sensiblement diminuer. Et ce n'est semble-t-il qu'un début !
Au niveau régional, pour cause aussi de budget contraint, c'est désormais le tour des Frac qui n'achètent plus et certains même, profitant des départs en retraites des fonctionnaires dédiés, fermeront. Idem pour les Centres d'art et la fermeture de celui de Pougues-les-Eaux en 2021 ne constituera plus une exception.

Relevé sur le site du ministère :

Depuis 2017 les Frac bénéficient d’un label du ministère de la Culture qui vient couronner des années d’engagement artistique et professionnel au service de l’intérêt général.
L'intérêt général, parlons-en ! Avec 99 % des créateurs exclus.

Les plus de 600 expositions qu’ils organisent par an sur l’ensemble du territoire sont un facteur décisif de la démocratisation culturelle.
La démocratie culturelle, ou autre, n'est qu'un leurre et cette publication officielle, aussi prétentieuse que mensongère sur les FRAC en représente, hélas, un accablant reflet.

Les Frac échangent avec tous les acteurs de l’art contemporain afin de préserver les différences de regards et de points de vue.
La peinture, notamment figurative, s'en trouve pourtant remarquablement et systématiquement absente.

Chaque Région française dispose d’une ou plusieurs collections d’art contemporain remarquables, qui contribuent à son rayonnement national et international.
Un rayonnement bien pâle après cinquante ans de subventions, et qui ne fait que suivre une tendance ou une mode venue, comme souvent, des Etats-Unis.

Les Frac ont accueilli dans toute la France plus de 1,5 million de visiteurs.
Il est pourtant de notoriété publique que ces lieux n'ont jamais eu de public.

Pour conclure :
Comment peut-on publier sur un site institutionnel de tels mensonges ?
Il est temps de mettre un terme à l'aberration des Frac, déjà par économie et justice républicaine, tout en profitant de l'occasion des départs en retraites des fonctionnaires dédiés.

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A chaque époque son art officiel ! Parfois l'artiste l'ignore, parfois il y adhère plus ou moins et, plus rarement, il s'y oppose ouvertement. Depuis un demi siècle, le principe des manifestations d'art contemporain change peu et reste toujours aussi obscur ! Toute forme d’objet, pour suivre l'idée de Marcel Duchamp, peut devenir artistique si le monde de l’art le présente comme tel, avec grands renforts de textes, souvent incompréhensibles, de théories toutes autant hermétiques et de marketing culturel en lien étroit avec les Institutions.