samedi 11 mai 2024

LE PALAIS DE TOKYO

 


LE PALAIS DE TOKYO

Les temps changent ! Vers une source de transformation et des économies ?
Polémique ou simple constat ?
Un rapport de la Cour des comptes a déjà souligné les fragilités du Palais de Tokyo.
Vingt ans après son ouverture, le plus spacieux centre d’art d’Europe se voit reprocher son modèle de gouvernance et des choix de gestion coûteux.
Créé sous une forme associative, le « PalTok », comme le surnomment les gens du milieu, s’est constitué en 2011 en société par actions simplifiée unipersonnelle, dont l’Etat est l’unique actionnaire.
Le rapport s'interroge sur le modèle économique de l’institution, qui relève bien du ministère de la culture mais qui, en principe, doit trouver environ la moitié de son budget auprès d'un mécénat privé, avec le bénéfice pour celui-ci des quelques ordinaires libéralités.

S'agissant d'une forme spécifique d'art aidée par l'Etat mais finalement très injustement destinée à une infime minorité, on ne peut qu'être indigné par les sans doute trop riches bourgeois que sont par exemple Mrs Arnault ou Pinault qui eux, comme amateurs d'art contemporain, peuvent effectivement utiliser leur argent comme bon leur semble avec, pour avantage, de minorer un impôt sur le revenu.
Gageons néanmoins que leurs fondations défiscalisées, après leurs décès, ne laisseront guère de traces impérissables.
L'Art académique, nommé péjorativement pompier, bien que généralement toujours et encore apprécié d'un large public a pourtant été décroché des cimaises officielles pendant près d'un siècle. Mais aujourd'hui il occupe la place qu'il mérite entre impressionnistes et symbolistes.
Il ne parait pas du tout certain que l'art contemporain aujourd'hui sérieusement remis en cause et qui repose sur un immatériel concept, connaisse à son tour, semblable réhabilitation.



Les artistes d'hier, d'avant la parité, et ceux d'aujourd'hui


LOEWE FOUNDATION

Les 30 œuvres sélectionnées pour le LOEWE FOUNDATION Craft Prize seront exposées au Palais de Tokyo du 15 mai au 9 juin 2024. La liste des finalistes de cette année comporte de nombreuses œuvres qui réutilisent des matériaux trouvés ou recyclés et met l’accent sur la valorisation et la transformation du quotidien, comme les pneus en caoutchouc et le bois compressé, qui ne sont pas traditionnellement associés à l’artisanat. Avec un mélange d’habileté et de maîtrise de la technique, certaines œuvres sont guidées par l’intuition et le hasard, tandis que d’autres présentent des formes organiques et biomorphiques qui poussent les matériaux à leurs limites physiques, présentant de nouvelles configurations.


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A chaque époque son art officiel ! Parfois l'artiste l'ignore, parfois il y adhère plus ou moins et, plus rarement, il s'y oppose ouvertement. Depuis un demi siècle, le principe des manifestations d'art contemporain change peu et reste toujours aussi obscur ! Toute forme d’objet, pour suivre l'idée de Marcel Duchamp, peut devenir artistique si le monde de l’art le présente comme tel, avec grands renforts de textes, souvent incompréhensibles, de théories toutes autant hermétiques et de marketing culturel en lien étroit avec les Institutions.

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