L'heure semble actuellement aux économies ?
Proposée dans la loi de Finances 2025, au chapitre économies de dépenses, et après celles touchant l'Opéra de Paris et la Comédie française, une baisse de 35 % du Fonds d'aide à l’expression radiophonique a provoqué une levée de boucliers de la part des radios associatives, qui vivent grâce à ce soutien.
Les jours des FRAC, plus généralement des achats d'état, donc de l'art subventionné, sont désormais comptés. Ils devraient même sans doute trouver consensus.
En ces temps de budget contraint, il ne serait d'ailleurs pas inutile de mentionner le coût du Centre national des arts plastiques : 11.2 M€ ; un Centre qui pourrait parfaitement être supprimé, sans pour autant être impopulaire auprès d'un électorat, si cher à nos élus.
La pensée unique ou l'accord tacite, sans parler de spéculation, régit depuis près de 50 ans l'art. L'affaire reste suffisamment grave et sérieuse pour être traitée sans dérision, avec des arguments concis et précis.
Les manifestations d’art dit contemporain ont atteint un sommet dans l'absurde, dans l’esthétiquement, le démocratiquement et moralement scandaleux.
Quelques doutes apparaissent de plus en plus du côté des responsables politiques, pourvoyeurs d’argent public, pour le maintien à flot de ce bateau ivre que représente l'art contemporain…
Sans soutien officiel des autorités, que deviendraient alors ces milliers de fonctionnaires, ces centaines de professeurs-artistes en écoles d'arts, ces milliers de plasticiens émergents subventionnés sortant de ces écoles ou encore ces dizaines de milliers d’œuvres acquises complaisamment par les FRAC ?
L'arrêt radical de toute intervention, courageux, égalitaire et salutaire au budget, serait assurément une révolution digne de la chute du mur de Berlin.
L'exception culturelle à la française ?
Selon certaines rumeurs, le galeriste new-yorkais Léo Castelli a entretenu des liens avec la CIA et une proximité avec la Mafia. Il était aussi notoirement proche du galeriste parisien Templon, lequel demeurait associé à une stratégie de soft power permettant aux USA de prendre le contrôle de la culture européenne en installant la suprématie anglo-saxonne sur le marché de l’art international.
Manoeuvre pleinement réussie et très suivie par l'état culturel français. Phénomène hélas pas nouveau puisqu'il prend source dès l'époque du début de la Guerre froide.
Une source importante d'économie et, surtout, d'égalité républicaine
Une mission de contrôle, d'audit, d'étude, de conseil et d'évaluation
Rapports transmis à Madame Rachida Dati
Budget 2025 : 60 millions d'euros en moins en Centre-Val de Loire, "c'est du jamais vu" dénonce François Bonneau.
RépondreSupprimerDans le cadre des orientations budgétaires 2025, le gouvernement Barnier demande un effort drastique aux collectivités. Pour la Région Centre-Val de Loire par exemple, c'est un manque à gagner de plus de 60 millions d'euros. "C'est injuste et injustifié" pour François Bonneau, son président.
Le projet de loi des finances du gouvernement, qui n’a pas encore été voté, prévoit une baisse brutale des dotations de l’État aux collectivités locales, huit à dix milliards d'euros, toutes collectivités territoriales confondues.
Les efforts demandés par le gouvernement Barnier aux collectivités passent mal. Pour le président de la Région Centre-Val de Loire, "c'est du jamais vu". L'élu socialiste est "d'accord pour faire un effort mais pas quoi qu'il en coûte". Il ajoute "les collectivités ne doivent pas être les boucs-émissaires de la mauvaise gestion de l'État", il estime par ailleurs qu'il n'est cependant pas question de plonger sa région dans le rouge.
Si le gouvernement ne revoit pas sa copie, la majorité des Régions, donc les FRAC, devront faire de sérieuses économies. Les budgets de fonctionnement et d'investissement seront bien entendu impactés et pas seulement pour la culture.